Quels sont les différents modes de sépulture pour un décès dans le Bas-Rhin ? 

Que l’on souhaite organiser ses funérailles de son vivant ou que l’on soit confronté au décès d’un proche, certaines formalités sont à réaliser pour les obsèques. Outre l’organisation de la cérémonie, il est également nécessaire de choisir son mode de sépulture selon le type de funérailles (inhumation ou crémation). 

Comme nous le verrons, il existe plusieurs possibilités en matière d’inhumation. Cette décision doit être prise rapidement lors du décès d’un proche (s’il n’a laissé aucune instruction), car les obsèques du défunt doivent avoir lieu au plus tôt 24 heures après le décès et jusqu’à 6 jours ouvrables au plus tard. 

Faisons un point sur tout ce qu’il faut savoir sur les modes de sépulture lors d’un décès dans le Bas-Rhin. 

La sépulture pour une inhumation dans le Bas-Rhin 

L’inhumation, consistant à l’enterrement ou à la mise en terre du corps du défunt, peut avoir lieu dans un cimetière (le plus souvent) ou dans le jardin d’une propriété privée. Dans ce dernier cas, il y a des conditions à respecter, notamment en matière de localisation du terrain privé et de son éloignement avec d’autres habitations, mais également de la nature du sol. En outre, il est obligatoire de demander une autorisation préfectorale. 

Pour en revenir à la sépulture dans le cadre d’une inhumation dans un cimetière, le cimetière en question est, au choix : 

  • celui du lieu de décès ; 
  • celui de la commune de résidence du défunt ; 
  • celui du lieu où se trouve la sépulture familiale ; 
  • le cimetière du lieu d’inscription sur les listes électorales pour les Français résidant à l’étranger. 

Bon à savoir : il est possible de faire une demande dans n’importe quelle commune, mais le maire a le droit de refuser. 

La sépulture pour une crémation dans le Bas-Rhin 

En France, il est possible de se faire inhumer ou bien de choisir la crémation. Les cendres du défunt sont recueillies et transmises à la famille en fin de processus. La crémation peut être réalisée uniquement par un établissement habilité : un crématorium.  

La famille n’a pas le droit de conserver l’urne cinéraire contenant les cendres du défunt (loi de 2008). Plusieurs options sont alors possibles en fonction des dernières volontés du défunt ou, en l’absence, de la volonté de la famille :  

  • l’inhumation de l’urne dans un cimetière (tombe cinéraire) ; 
  • la conservation des cendres dans un monument funéraire ou dans un columbarium ; 
  • la dispersion des cendres dans un jardin du souvenir (cimetière ou funérarium) ou en pleine nature (excepté dans un lieu public, un fleuve ou une rivière) et cela dans le respect d’une certaine distance légale selon le lieu choisi. 

De manière générale, disperser les cendres du défunt est une solution bien moins coûteuse que l’inhumation de l’urne dans une tombe d’un cimetière (location d’une concession funéraire, frais de creusement de la sépulture, achat d’un monument funéraire, etc.).  

Bon à savoir : la famille ou l’entreprise de pompes funèbres chargée des funérailles doit faire une déclaration à la mairie du lieu de naissance du défunt afin d’indiquer le lieu de dispersion des cendres. 

(crédit photo : iStock)

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